Augmentation des performances, amélioration du transit, maladie cœliaque, sensibilité au gluten… Les raisons de bannir cette molécule formée lors du pétrissage des farines sont nombreuses. Sont-elles toutes fondées ? Comment prendre du plaisir sans gluten ?
L’époque où le blé respirait la santé est définitivement révolue. Vilipendée par une fraction de la population, la céréale est suspectée de contribuer à l’apparition de plusieurs symptômes, voire même de certaines pathologies. Sa consommation a même commencé à décliner.
- La maladie coeliaque. Autrefois appelée « intolérance au gluten » à tort, la maladie cœliaque est la pathologie associée au gluten la plus renseignée. Elle contraint les personnes touchées à bannir tout aliment susceptible de contenir du gluten. Lorsqu’elles dérogent à cette règle, une réponse immunitaire va s’enclencher et endommager les villosités de la muqueuse intestinale, provoquant notamment une malabsorption des nutriments et l’apparition de divers problèmes intestinaux. Facilement diagnostiquable (grâce à la présence d’auto-anticorps spécifiques), elle toucherait environ 1 % de la population occidentale. Il s’agit d’une maladie grave imposant un régime alimentaire strict.
- La sensibilité au gluten non-coeliaque. On connait encore assez peu de choses de ce « nouveau » trouble lié au gluten qui n’aurait a priori rien à voir avec la maladie cœliaque sur le plan physiologique mais plusieurs similitudes sur le plan clinique. D’abord décrié, le trouble est désormais reconnu par la communauté scientifique. Lorsque les personnes touchées consomment des aliments contenant du gluten, plusieurs symptômes apparaissent parmi lesquels : douleurs abdominales, ballonnements, désordres intestinaux, mal de tête, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, engourdissements, problèmes dermatologiques, états dépressifs… Les symptômes disparaissent avec l’arrêt de la consommation de gluten et reviennent dès qu’on les consomme à nouveau. En dehors de ces symptômes désagréables, aucune complication de la maladie n’a été décrite jusque-là mais des études supplémentaires sont nécessaires. Le diagnostic est difficile : la privation et la réintroduction des aliments contenant du gluten est conseillé en cas de doute. La prévalence serait comprise entre 5 et 13 % de la population selon que l’on se fie à l’autodiagnostic ou aux publications scientifiques.
Plusieurs maladies comme le psoriasis, les pathologies endocriniennes, rhumatologiques et psychiatriques, l’autisme ou le vitiligo ont été tour à tour suspectées d’être en lien avec la consommation de gluten. Néanmoins, à ce jour, il n’existe aucune base scientifique solide pour appuyer ces accusations. De la même manière, l’amélioration des performances sportives n’a pas été attestée en cas d’arrêt de consommation du gluten. Il faudra donc s’en tenir aux ressentis individuels en attendant que la recherche avance sur ce sujet.
Il faut savoir enfin que le régime sans gluten n’induit pas de carences, le gluten n’étant certainement pas une substance indispensable à la santé.
Depuis plusieurs décennies, l’alimentation occidentale industrialisée perturbe profondément l’équilibre acido-basique de notre organisme. Découvrez comment lutter contre cette acidification.
L’organisme est doté de 5 organes dits « émonctoires », qui assurent de nombreuses fonctions métaboliques dont l’évacuation des toxines. Découvrez nos conseils pour les drainer efficacement et les aider à accomplir leur mission.
Hélène Tinguely, nutritionniste consultante pour SuperSmart, vous indique comment protéger et détoxifier votre foie.
Comment gérer au mieux la succession infinie de repas de fin d'année ? Découvrez nos 10 meilleurs conseils alimentaires et détox pour garder la ligne et la santé.
« Un verre de vin éloigne le médecin » Que penser de ce vieil adage ? Notre article vrai-faux vous dit tout sur les bienfaits ou méfaits de l’alcool sur votre santé.
Bonbons, jambons… les additifs alimentaires n’ont pourtant pas toujours tout bon ! Faisons le tour des colorants, conservateurs et autres substances indésirables à éviter dans nos assiettes.